"Concours de critique de film 2017-2018, classe de 3ème, Mme Baraglioli"
Le mystère sur l’identité du criminel est maintenu jusqu’au bout grâce au jeu captivant des acteurs, qui évoluent dans une mise en scène semant le doute. La surprise est d’autant plus grande lorsque la vérité éclate. Il faut ajouter à cela un décor spectaculaire, mis en valeur par l’exploitation des plans en plongée et en contre-plongée, qui donnent aux splendides paysages une grande profondeur.
Ce film est tout simplement un chef-d’oeuvre, sublimant l’oeuvre d’Agatha Christie tout en lui restant fidèle et qui mérite d’être vu et revu par tous les adeptes de ce genre cinématographique et littéraire .
Sarah ben Romdhane et Jassmine Outaghzout
Le film est porté par un incroyable casting, puisque le réalisateur s’est entouré de prestigieux acteurs, dont Johnny Depp, qui interprète avec brio le rôle d’un homme d’affaires ou encore Daisy Ridley, en gouvernante anglaise, plus vraie que nature, sans oublier Kenneth Branagh lui-même incarnant à la perfection Hercule Poirot, l’un des personnages les plus célèbres de la littérature. Seul petit bémol: légère incohérence dans la bande-son originale quant à l’accent français de Kenneth Branagh, parfait au début de l’histoire mais qui se colore d’une touche anglaise à la fin du film.
Le crime de l’Orient-Express
Le crime…c’est de louper le film !
Un assassinat monstrueux s’est produit dans l’Orient-Express, un train luxueux qui relie Londres et Paris à Istamboul, alors que ce dernier est bloqué suite à une avalanche. Le grand et légendaire détective belge, Hercule Poirot, rentrant d’un voyage à Istanboul, après avoir reçu un télégramme lui demandant de revenir à Londres, se trouve justement sur le lieu du crime. Mais il refuse tout d’abord d’enquêter sur cette affaire, prétendant vouloir prendre quelques vacances. Supplié par un vieil ami, fils du directeur du train, il change finalement d’avis et accepte de mener l’enquête. Cependant, le criminel est très malin et l’idée d’abandonner effleure même l’esprit de notre détective. C’est alors qu’il va faire une découverte des plus surprenantes: ce crime est lié à une affaire ancienne, ce qui risque bien de changer la donne!
Dans cette magnifique adaptation du roman d’Agatha Christie dont Kenneth Branagh est à la fois le réalisateur et l’acteur principal, le suspense est tel qu‘il tient en haleine le spectateur jusqu’à la dernière minute. De plus, le fait de commencer le film sur la fin d’une enquête et de terminer sur le début d’une autre renforce cette impression de suspense.
La musique « Eye of the tiger » du groupe de rock américain « Survivor » est bien choisie pour le moment où elle se reprend en main, mais on pense que ce n'est pas que pour cela. Pour nous, cette musique représente Marjane, sa façon d'être, son comportement, le fait qu'elle se relève à chaque fois, son esprit de battante. On arrive facilement à s'identifier à Marji qui est très émouvante et qui nous fait partager ses émotions durant son enfance jusqu'à l'âge adulte.
Le texte est drôle, accessible et touchant même s'il aborde un sujet grave. Le seul point négatif est la durée puisqu'il est beaucoup trop court à notre goût. C'est un sans-faute pour le premier long métrage de Marjane Satrapi!Bravo!
Léna Dimasi et Manon Durand
Marjane Satrapi
et Vincent Paronnaud
Attendez-vous à être touché par Persépolis, film d'animation tiré de l'histoire vraie de M.Satrapi, originaire d'Iran. Cette histoire parle d'un pays, d'une famille et de l'histoire de la vie.
Ce pays, l'Iran, est un pays que vous pensez connaître grâce à la télévision, aux reportages, aux documentaires mais entrez dans ce film qui vous fera découvrir une autre nation, un autre peuple et une autre histoire. La famille Satrapi enseigne à Marji l'honnêteté, la vaillance et d'autres valeurs restées depuis longtemps dans leur famille. Cette vie est vue à travers une enfant pleine d'espoir et d'innocence, par une adolescente qui se perd à cause de la solitude, par une adulte qui grandit trop vite alors qu'elle n'est pas préparée.
Tourné en noir et blanc, sauf dans le présent de Marjane (quand elle est à l'aéroport de Paris), le film est construit d'un long flash-back. Elle a voulu principalement raconter son enfance à travers ses yeux de jeune fille pour que les spectateurs entrent mieux dans la peau de l'héroïne. De ce fait, elle a aussi dessiné de façon simple ce qui rend l'histoire facile à comprendre mais surtout, la dessinatrice a voulu montrer l'enfance à travers ses dessins.
Ce qui est bien dans ce film, c'est que chaque personne peut se reconnaître dans un des personnages, certains se reconnaîtront dans les parents de Marjane, d'autres dans la grand-mère...Ce que je veux dire c'est que ce film s'adresse à toutes les personnes, du plus petit au plus grand, ce qui fait le succès du film.
Le film est principalement sombre, avec des contrastes de gris qui soulignent les tragédies de la guerre mais aussi des événements comme la mort de l'oncle de Marjane.
En conclusion, le film est passionnant et intéressant avec des moments tristes mais aussi joyeux, ce qui fait un bon film, mis en scène par Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud. Bravo à eux.
Thomas Hasani, Jason Vallet et Michaël Leporé (3A)
Persépolis
Marjane Satrapi
et Vincent Paronnaud
Un sans-faute!
Persépolis, est un film autobiographique de Marjane Satrapi et de Vincent Paronnaud, avec les voix de Chiara Mastroiani (Marjane adolescente et adulte), Catherine Deneuve (Tadji, la mère) et Danièle Darrieux (la grand-mère).Adapté de la bande dessinée, il raconte l'histoire de Marjane, plongé dans le Téhéran de 1979.Elle vit la révolution islamique alors qu'elle n'a que dix ans. Avec ses parents communistes, elle voit son pays tomber dans le chaos et la dictature de Khomeini. Elle s'est exilée en Autriche pour se protéger après avoir vécu une partie de la guerre Iran-Irak. Elle y reste pendant 4 ans où elle vit ses premières amours et ses premières déceptions. Après avoir longuement souffert, elle retourne en Iran en 1988.La guerre finie, elle tente désespérément de retrouver le goût de vivre...
On connaissait déjà la bande dessinée qui était excellente et on avait hâte de voir le film. On découvre une Marjane tiraillée entre la colère, l'injustice et l'amour qu'elle porte pour son pays natal. Elle se révolte en silence en faisant des fêtes et en buvant de l'alcool, ce qui se trouve être assez excitant puisque la loi l'interdit. Marjane est une femme libérée dans un pays emprisonné par le gouvernement trop sévère, privatif et discriminatoire pour les femmes. Déjà jeune, elle se révoltait contre cette dictature imposée, en portant cette fameuse veste en jean où il est inscrit: « Punk is not ded », ce qui lui causa des problèmes par la suite. Elle nous raconte l'histoire de l'Iran à travers les yeux d'une petite fille (ce qui peut la rendre humoristique), à travers ses yeux...Le peuple révolté et déchiré par le Chah qui veut un pays occidentalisé et moderne alors que les citoyens sont traditionnels et extrèmement croyants.
On aime les couleurs qui expriment le passage entre le passé et le présent, chose indispensable pour la compréhension du film. Le mélange entre le noir et le blanc ne font que sublimer l'image pour le bonheur de nos yeux qui s'émerveillent devant les fondus. C'est intéressant de voir comment Marjane est passé de la b.d au film.
Persépolis
Concours de critique de film 2013-2014
Les élèves de 3A et 3B participent à un concours de critique de film à l’initiative de Mme Baraglioli, leur professeur de français ; ce concours est associé au dispositif « Collège au cinéma » qui veut promouvoir le cinéma. Les élèves ont bénéficié en novembre de l’intervention d’un professionnel de l’image qui leur a enseigné les rudiments en matière d’analyse de l’image. Ils ont pu ensuite s’entraîner à la critique à partir du premier film programmé dans « Collège au cinéma », Persépolis, de M.Satrapi et de V.Paronnaud. En janvier, une journaliste est venue expliquer ce qu’est une critique et comment la rédiger. Les élèves ont vu La vie rêvée de Walter Mitty, de Ben Stiller, film sur lequel portera la critique qui sera envoyée pour le concours. Voici 2 critiques, qui constituent un essai pour les élèves, de Persépolis. La critique sur La vie rêvée de Walter Mitty sera présentée très prochainement.
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